Depuis les années 1970, des chercheurs ont étudié l’impact des FIP sur la qualité des soins. Bien écrites et délivrées au moment opportun, tous s’accordent à dire qu’elles améliorent les connaissances et la satisfaction des patients, et elles induisent une meilleure adhérence au traitement et aux conseils donnés. Leur impact est d’autant plus important qu’il s’agit de situation aiguë. Sur cette thématique, notre équipe de recherche à également réaliser quelques travaux :
- L’étude observationnelle EDIMAP réalisée dans 26 cabinets de médecine générale auprès de 350 patients, a montré d’une part que les patients apprécient les FIP et en sont demandeurs; et d’autre part, que la compréhension des maladies aiguës est plus limitée que celles des maladies chroniques ou situations de prescription chez les patients à faible niveau scolaire. Les pathologies aiguës doivent donc être la cible privilégiée d’une information complémentaire.
- L’étude interventionnelle randomisée EDIFIP en clusters réalisée dans 24 cabinets de médecine générale auprès de 400 patients, montre que les FIP améliorent le niveau de connaissances des patients concernant leur pathologie et modifient positivement leur comportements de santé, y compris pour les patients à faible niveau scolaire.
- L’étude interventionnelle AVANT-APRES réalisée dans deux services d’urgences auprès de 324 patients, montre que les FIP améliorent la communication médecin malade (CMM), la satisfaction vis-à-vis des professionnels de santé et l‘adhérence des patients qui respectent mieux les modalités de prises des médicaments. Avec les FIP, les patients consultent moins, notamment les services d’urgences pour une même pathologie et les médecins qui les utilisent, prescrivent moins de médicaments et plus d’examens complémentaires selon les recommandations.
